La précarité et le devenir des enfants - Un rapport de la défenseure des enfants

Publié le par Justicedesmineurs



  La défenseure des enfants a récemment publié un rapport intitulé : "Précarié et protection des droits de l'enfant, Etat des lieux et recommandations". (rapport disponible ici)

  L'un des aspects intéressant de ce document est qu'il y est rappelé que "La précarité et l’exclusion sociale qu’elle entraîne pour de nombreux enfants ont, de l’avis de tous les observateurs, des conséquences lourdes sur leurs parcours scolaires, notamment pour ceux dont les familles vivent dans des zones urbaines dans lesquelles il y a une très faible mixité sociale" et que "Il est évident que le développement d’une politique du logement favorisant la mixité sociale ne peut qu’avoir des effets au long cours sur la mixité scolaire." (proposition V).

  Il est également affirmé qu'il est indispensable de "Ne pas renoncer à croire que les élèves des milieux défavorisés peuvent réussir. Bannir le « c’est déjà pas mal » et avoir une ambition forte pour eux.", de "Valoriser les élèves, mettre en évidence leurs réussites devant leurs parents et l’équipe pédagogique plutôt que de souligner leurs insuffisances.", de même de "Valoriser les cultures différentes et reconnaître les connaissances spécifiques qu’elles apportent.".

  C'est exactement la démarche inverse de celle qui consiste, trop souvent, à ne voir dans les populations en difficulté que ce qui est négatif, au risque de marginaliser encore plus ceux qui le sont déjà trop.

  Pourtant, tous les professionnels de terrain savent à quel point la déscolarisation et la perte de l'estime de soi qui en découle ouvrent la voie, pour les plus fragiles, à la marginalisation, à la désocialisation, ensuite aux troubles du comportement, notamment la délinquance.

  C'est en ce sens que ce rapport, même s'il souligne ce que certains considèreront comme des évidences, a quand même quelque chose de révolutionnaire.



 

Publié dans droits de l'enfant

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
<br /> Précarité et protection des droits de l’enfant pour les DSI des conseils généraux,<br /> une famille dans la précarité coûte, par mois, avec le RSA : 690,14 €, 828,17 € avec un enfant.<br /> Tandis qu’un enfant placé rapporte 7500€ par mois aux services sociaux.<br /> <br /> aujourd'hui, ici, en France, il y a un génocide d'enfants. Un génocide institutionnel invisible.<br /> <br /> Il prend de plus en plus d'ampleur à cause de la précarité, le mal logement. ( dénoncé par ATD Quart monde, secours catholique, fondation Abbé Pierre, Emmaüs).<br /> 200.000 enfants placés par l’aide sociale à l'enfance (ASE) sans que le parent n'y puisse rien.<br /> <br /> Sachant qu’il n’y a que 20% de ces enfants placés qui le sont pour maltraitance avérée. Tout les autres le sont pour des causes sociétales ou sur des dénonciations calomnieuses dans des conflits<br /> d’intérêts familiaux( des affaires Outreau solo : 1parent, ASE, 1 juge).<br /> <br /> Si ce génocide est encore possible en France, aujourd’hui, malgré les rapports Naves-Cathala de 1984 et de 2000, c’est que le Code de l’Action Sociale et des Familles présente de graves lacunes et<br /> permet aux services sociaux de violer<br /> - les lois de la République,<br /> - la convention international des droits de l’enfant ( CIDE),<br /> - les Droits de l’Homme.<br /> <br /> Les travailleurs sociaux sont juges et parti pris.<br /> <br /> -1- les travailleurs sociaux sont,<br /> pour les enfants :<br /> - les décideurs du placement, du bien fondé de faire perduré celui-ci,<br /> - les juges pour qualifier l'enfant d'instable, d’hyperactif, sans repaire justifiant son placement et sa reconduction. Un enfant à qui ils ont coupé toutes les racines et les liens familiaux,<br /> entouré d’autres enfants dans le même cas, sera turbulent avec d’autres enfants tout aussi turbulents. Il apprendra à être violent par survie.<br /> Cf. le petit Christopher qui a fugué d’un foyer. Retrouvé mort 15 jours après. Placé depuis l’âge de 1an, sa famille, il ne la voyait que dans un lieu médiatisé avec des éducateurs pour vous<br /> surveiller les moindres faits et gestes. Il ne savait même pas où habitaient ses parents, ne voyait pas sa soeur jumelle. Jugé instable dès l'âge de 1 an (!), il devait être placé dans une<br /> institution pédopsychiatrique dans le mois suivant.<br /> <br /> Pour les parents :<br /> - des juges qui qualifient les parents de négligents voire maltraitants.<br /> - des juges digne de foi pour décider que la relation nocive pour l’enfant .<br /> - Le parent qui osent manifester sa réprobation sera qualifié, par les travailleurs sociaux, comme étant atteint d’un « délire de persécution » forme chronique. Il les dérange dans leurs toutes<br /> puissances sur l’enfant.<br /> - Cet « abus de faiblesse » est adoubé par une expertise psychiatrique de 10 minutes sur un parent en grande souffrance parce qu’on lui a pris son enfant sur des allégations mensongères, sur de<br /> l’injustice sociétale.<br /> <br /> la solution des travailleurs sociaux, c'est de surajouter de l'inhumain à l’inhumain.<br /> <br /> Le seul recul de cette institution sur la bientraitance de leur prise en charge dans 80% des cas (sauf les 20% d’enfant placé pour maltraitance avérée )est tourné vers leurs propres intérêts.<br /> Jamais vers l’enfant qu’ils sont sensés protéger.<br /> Cette institution est altruicide (cf. jean Maisondieu), génocide par narcissisme institutionnel.<br /> <br /> -2- Pour eux, les travailleurs sociaux, tout va bien:<br /> - d'un coté, vous avez les cadres de ASE, carriéristes, narcissiques,<br /> - d'un autre côté, vous avez les travailleurs sociaux de base. souvent salariés précaires dans une association loi 1901, sous traitante de l'enfance. si ils se tournent vers les syndicats, c'est<br /> les conditions de travail et l’emplois qu'ils défendent.<br /> <br /> Pour l'un et l'autre, au plus il y a d'enfants à s'occuper, au plus ils seront rassurées,<br /> L’un, sur sa promotion professionnelle ; l’autre sur la pérennité de leurs emplois.<br /> <br /> Au 4° assisses de la protection de l’enfance de juin 2010, tout comme aux journées de l’ANAS début novembre 2010, à Marseille, il ne fut question que de bilan comptable, de gestion, d’emplois.<br /> <br /> L’accroche étant : « la souffrance des familles, le désarroi des professionnels, Comment retisser le lien! »<br /> <br /> Ces thèmes là ne furent jamais abordés, sinon en disant, par la voix de Mme Françoise Léglise, présidente de l’ANAS, organisatrice, que les travailleurs sociaux passaient tout leurs temps devant<br /> l’ordinateur, 6% dans une action collective. Plus loin, il y parle de « cesser le jeu stérile des narcissismes institutionnelles(sic)». (cf. dans « le journal de l’action sociale » organisateur.<br /> Article fait par Pauline Graule, de sept 2010).<br /> Puis, cette article dans POLITIS, toujours par Pauline Graule du 8 juillet 2010 : « Gamins abandonnés ». « c’est bien la souffrance des professionnels qui a occupé l’esprit les 28,29 juin2010,au<br /> palais du Pharo de Marseille. …. »<br /> http://a7.idata.over-blog.com/3/11/44/64/politis/pauline-graule-politis-8-juillet-2010.jpg<br /> <br /> Un enfant placé rapporte 7500€ par mois 1 enfant. aux services sociaux.<br /> Les conseils généraux donnent 7500€ par mois par enfant à ASE. De l'argent qui ne redescend jamais vers l'enfant. Il nourrit les cadres des Services Sociaux. Cf le rapport de la cour des comptes du<br /> 1° Octobre 2009 par Feu Philippe Seguin.<br /> <br /> Tant que vous paierez, via vos impôts fonciers et locaux, sans sourcilier, sans vous demander où va cette argent,<br /> ce génocide institutionnel perdurera.<br /> <br /> Mon blog : http://parents-disqualifies-enfants-places.over-blog.com/ Mon adresse : monfils.mabataille@gmail.com/ mon T° : 06.01.22.51.39. merci<br /> Lire aussi : comment l’institution transforme de la misère en OR.<br /> Les immigrés sont une excellente affaire pour l’Etat français : ils rapportent une grosse douzaine de milliards d’euros par an et paient nos retraites. Les très bons comptes de l’immigration<br /> http://www.courrierinternational.com/article/2010/12/02/les-tres-bons-comptes-de-l-immigration<br /> <br /> MISÈRE, EFFICACITÉ, GALÈRE, RENTABILITÉ, l’éduc fait du chiffre.<br /> http://www.cequilfautdetruire.org/spip.php?article2302#forum15308<br /> <br /> Ma pétition :<br /> http://www.mesopinions.com/Pour-les-DSI-des-Conseils-Generaux--une-famille-precaire-coute-de-RSA---690%E2%82%AC--828%E2%82%AC--Un-enfant-place-rapporte-7500%E2%82%AC---petition-petitions-e3638bc65867d1ef4788298eca3655c4.html<br /> <br /> <br />
Répondre